dimanche 1 décembre 2013

Semaine 48 de l'an 2013 - Destinataire: Les rencontres

Musique de la semaine à écouter: Rencontres de Grand Corps Malade

Chères rencontres,


Au delà de n'être que de simples croisements d'âmes qui apprennent à se connaître, vous êtes plus pour moi. Vous êtes peut-être l'une des raisons du pourquoi j'aime tant l'être humain. Je l'aime à travers vous mais aussi car chacune que vous êtes, vous êtes si différentes et vous représentez tant de possibilités que la surprise s'annonce toujours émouvante. A chaque fois que vous faites votre entrée dans ma simple vie, je suis excitée, je piétine d'impatience à l'idée de savoir qui se cache derrière vous. Quelle personne vais-je pouvoir connaître? 

Mais j'ai aussi la peur au ventre à chaque fois. En effet, les "et si..." que nous, humains, nous aimons bien nous mettre, refont souvent surface quand vous apparaissez.  Et si il s' agit de quelqu'un qui me fera du mal. Et si cette personne va jouer avec mes sentiments.  Et si c'est une personne malsaine. Et si en fait, elle va bouleverser toute ma vie. Et si je deviens une autre personne à cause ou grâce à elle. Tant de questionnements qui apparaissent d'un coup mais qui sont si stimulants.  Puis il y a le passage à l'acte, le premier contact, le premier regard, le premier mot. Tant d'éléments qui nous donnent envie d'aller vers l'autre. Et c'est grâce à vous tout ça.  Enfin un peu grâce à moi et à la personne que je rencontre aussi. Mais merci à vous d'exister. 

Merci de me permettre de sortir de mon petit monde. Sans vous, la vie ne serait pas aussi riche de tous les contacts humains que vous nous donnez. Il y a tellement de personnes qui ne peuvent ou ne savent aller vers les autres pour échanger,  partager. C'est si important dans une vie de pouvoir partager. Sans cela que serions-nous humain? Aller vers l'autre. S' ouvrir à l'autre. Rencontrer l'autre. Aimer l'autre. Voir l'autre mais pas comme nous nous voyons vous et moi, non, comme ils se voient dans le film Avatar. Voir la personne telle qu'elle se donne à nous, telle qu'elle se montre, avec ses émotions,  ses sentiments, son caractère,  ses valeurs. Il y a tant à découvrir grâce à vous. 

"...
Tout d'abord sur mon parcours j'ai rencontré l'innocence
Un être doux, très gentil mais qui manque un peu d'expérience
On a marché un p'tit moment, moins longtemps que c'que j'aurais cru
J'ai rencontré d'autres éléments et l'innocence a disparu
...
Un moment sur ma route j'ai rencontré l'amour
J'lui ai dit tient tu tombes bien, j'veux t'parler d'puis toujours
Dans l'absolu t'es une bonne idée mais dans les faits c'est un peu nul
Tu pars en couilles une fois sur deux, faudrait qu'tu r'travailles ta formule
L'amour m'a dit, écoute petit ça fait des siècles que j'fais mon taff
Alors tu m'parles sur un autre ton si tu veux pas t'manger des baffes
Moi j'veux bien être gentil mais faut qu'chacun y mette du sien
Les humains n'font aucun effort et moi j'suis pas un magicien
On s'est embrouillé un p'tit moment et c'est là qu'j'me suis rendu compte
Que l'amour était sympa mais que quand même il s'la raconte
Puis il m'a dit qu'il d'vait partir, il avait des rendez-vous par centaine
Que ce soir il d'vait diner chez sa d'mi soeur : la haine
Avant d'partir j'ai pas compris, il m'a conseillé d'y croire toujours
Puis s'est éloigné sans s'retourner, c'était les derniers mots d'amour
J'suis content d'l'avoir connu, ça j'l'ai bien réalisé
Et je sais qu'un d'ces quatre on s'ra amené à s'recroiser
 ...
Assez tôt sur mon parcours j'avais rencontré l'amitié
Et jusqu'à c'jour, elle marche toujours à mes côtés
Avec elle j'me tape des barres et on connait pas la routine
Maintenant c'est qûr, l'amitié, c'est vraiment ma meilleure copine

J'ai rencontré l'avenir mais il est resté très mystérieux
Il avait la voix déformé et un masque sur les yeux
Pas moyen d'mieux l'connaitre, il m'a laissé aucune piste
Je sais pas à quoi il r'semble, mais au moins j'sais qu'il existe

J'ai rencontré quelques peines, j'ai rencontré beaucoup d'joie
C'est parfois une question d'chance, souvent une histoire de choix
J'suis pas au bout d'mes surprises, la d'sus y a aucun doute
Et tous les jours je continue d'apprendre les codes de ma route
 
C'était sur une grande route, j'marchais là d'puis des jours
Voir des s'maines ou des mois, j'marchais là d'puis toujours
Une route pleine de virages, de trajectoires qui dévient
Un ch'min un peu bizarre, un peu tordu comme la vie"

Grand Corps Malade.

A vous seules, vous êtes les aventures que tout James Bond aurait envie de connaître.  Vous arrivez à pimenter nos journées, à leur donner un sens profond. Pensez, réfléchissez,  souvenez-vous. N'y a-t-il pas une journée où vous n'avez pas rencontré quelqu'un? Au delà d'un simple regard dans le métro,  d'un gentil sourire au caissier de la supérette,  du doux merci au boulanger qui vous tend votre baguette, au pressé s' il vous plaît que vous demande votre patron. Derrière tous ces actes quotidiens se cache une rencontre. A nous, à vous de faire le pas pour que celle-ci ait lieu. Alors oui ça demande un peu de courage, mais pensez à la surprise que cette rencontre peut faire naître en vous. Et là,  on peut se dire que le courage ce n'est rien comparé à l'amitié qu'on peut y découvrir.  Et pour les plus chanceux... l'amour. Quoiqu'il en soit, derrière chacune de nos rencontres, il y a un être à aimer ou à détester.  Peu importe, il y a une personne avec qui on va pouvoir partager quelque chose.  Et dans tous les cas, elle fera naître en nous des émotions bonnes ou mauvaises.  Quoi de mieux pour se sentir vivant?




Derrière les nuages il y a toujours le soleil, derrière une personne il y a toujours de l'amour - Moi. Novembre 2013

Aujourd'hui ma page est blanche. Elle est vierge et elle n'attend que vous, chères rencontres pour se remplir peu à peu. Noircissez la de toutes les personnes que vous mettez sur mon passage. Vous avez déjà tant fait car sur mon chemin des gens magnifiques ont fait un bout de route avec moi, d'autres poursuivent le parcours à mes côtés et ils m'apportent beaucoup. Alors sachez mes belles rencontres que vous ne me décevrez jamais. Ecrivez encore toutes les lignes qu'il me reste à écrire. J'ai confiance en vous...

Mam'z'aile Oménie.

lundi 28 octobre 2013

Semaine 44 de l'an 2013 - Destinataire: Ces personnes si spéciales à mes yeux.

Musique de la semaine à écouter: C'est dit de Calogero

Chers personnes si spéciales à mes yeux,

Quand je ne peux plus me permettre de croire en quoi que ce soit. Quand je me sens perdue au plus profond de moi-même. Quand le doute s'installe peu à peu dans mes pensées. Quand la noirceur de la vie m'envahit et que la mélancolie a pris toute la place. Quand mon souffle se fait court car l'espoir n'est plus. Quand on croit que la chute ne finira jamais, que je tombe dans un puits sans fin. Quand je ne veux plus être positive. Quand tout cela est devenu réalité le temps d'une discussion, d'un partage, d'une journée, d'un point de vue. Il y a toutes ces personnes si chères à mon cœur qui sont présentes à leur façon pour moi. Et le meilleur remède qu'elles m'apportent sont des fous rires. 

Je sais que bien trop souvent le mal être s'installe dès qu'une petite poussière s’immisce dans les rouages de ma vie et je sais aussi que je baisse bien souvent les bras, les épaules, la tête. Que mon corps ne peut plus supporter tout cela. C'est mon côté pessimiste. Mais heureusement qu'il y a des amis présents au moindre mal, mais aussi au moindre bonheur. Ils sont là et savent partager le simple évènement de leur vie, de ma vie, me permettant ainsi de passer à autre chose, de penser à autre chose et parfois de comprendre les choses. Tout simplement. Rien qu'un de leurs regards, un de leurs gestes, un de leurs sourires, un de leurs secrets, un de leurs rires et je vais mieux. Les voir vivre, s'épanouir et être heureux, m'apporte une joie bien plus profonde que n'importe quelle autre. Pas parce qu'ils passent avant moi mais parce qu'ils me donnent l'espoir. En les voyant ainsi je sais que c'est possible. 

Merci pour tous les sourires que vous avez su faire naître sur mes lèvres. Je ne tomberai plus trois fois de suite dans le puits du jeu de l'oie - Paladru octobre 2013


Toutes ces personnes me donnent l'énergie qu'il me manque parfois quand j'ai le sentiment que plus rien ne va. Elles rient, s'amusent et communiquent leur bien être. Et ça, ça n'a pas de prix. Le plus beau c'est lorsqu'elles n'ont plus aucun contrôle sur leurs actes et qu'elles se livrent pleinement. Qu'elles arrivent à être sincères, sans barrière, sans carapace. Ces personnes sont si importantes pour moi rien que par ce qu'elles m'apportent au quotidien. Je voulais par cette lettre les remercier de faire partie de ma vie. Sincèrement. Que serions-nous sans ces amis, sans leurs appuis, sans leurs fous-rires?

Je ne pourrais pas toutes les nommer par ici car dans le fond elles sont si nombreuses. Mais je voulais qu'elles le sachent. Parfois on peut avoir de leurs nouvelles tous les jours, et d'autres que de temps en temps, mais elles sont toujours au fond de mon cœur et de mes pensées. Elles me rappellent l'importance de l'amitié au quotidien, de la force que celle-ci peut nous apporter quand nous nous sentons faible. J'ai tellement de regrets parfois de ne pas avoir réussit à dire aux gens à quel point je tiens à eux. Alors je me retiens car les sentiments sont tellement durs à avouer. Je pensais (et je pense encore) que c'est une preuve de faiblesse que d'avouer nos sentiments à quelqu'un car à ce moment là, on se met à nu. On est si fragile dans l'espace de cet instant. Mais étrangement, avec ces personnes si spéciales à mon cœur, je peux tout leur dire. Et d'ailleurs, elles le comprennent par un seul regard. Je ne suis pas toujours obligée de mettre des mots pour une fois et ce lien là, ça dépasse tout. 


"Des chansons, des filles
Beaucoup de verres et de nuits
Telles étaient nos heures
Telles étaient nos vies
Futiles adolescents, tout nous était permis
Rois de pacotille, princes démunis
On n'est riche que de ses amis
C'est dit

Le temps des tempêtes arrive
Avant qu'on l'ait prédit
Amours impossibles
Défaites, ironies
Quand tout s'abîme
Quand même nos rêves fuient
Il ne reste qu'une île, un port, un parti
On n'est riche que de ses amis
C'est dit, c'est dit

Mais quand tout s'allume
Quand tout, enfin, nous sourit
Gloire, fête, symphonie
Bravos, bijoux, frénésie
Quand on me saoule d'imposture ou d'amnésie
Honneur et fortune
Qu'en sais-je aujourd'hui ?
Je ne suis riche que de mes amis
C'est dit"

Calogero


Alors merci à tous de partager ce que vous avez à partager avec moi et cela de la façon la plus sincère au monde. Vous êtes mon rayon de soleil quand mon ciel est orageux. Vous êtes ma joie quand les larmes coulent sans que je ne puisse les retenir. Vous êtes des personnes si géniales que vous avez su tous marquer ma vie à l'encre indélébile. Merci à tous même si la liste n'est pas exhaustive en voici quelques unes qui me sont si chères: Celui avec qui tout est simplement simple, Celle qui est parfois si loin mais qui est toujours si près, ma petite Cambodgienne, ma Femme, mes Boys, mon père et ma mère spirituels... La liste est encore si longue... Mais de tout cœur: merci d'illuminer ma vie à chaque moment. Vous avez une belle lumière en vous et vous la partagez avec moi, c'est un bien si précieux que je vais conserver à jamais. Merci.

Je finirais tout simplement par une phrase de Celui avec qui tout est simplement simple:
"Il y a des mots qui ne pourront jamais franchir vos lèvres. Heureusement il y a des gens qui savent lire dans vos yeux."

Mam'z'aile Oménie.

lundi 7 octobre 2013

Semaine 41 de l'an 2013: Destinataire: l'Homme du moment...

Musique de la semaine à écouter: Ne m'oublie pas de Roch Voisine

Cher Homme du moment, 


J'ai souvent écouté de la musique en pensant à toi sans me l'avouer réellement mais depuis jeudi, je n'ai que celle-là dans ma tête. J'espère doucement que tu ne tomberas jamais sur cette lettre. Je suis timide dans le fond et ce petit défouloir est très personnel. Même si j'aime me savoir lu par plusieurs personnes, je ne souhaite pas que toi tu me lises. Surtout quand les lettres te sont adressées. C'est de la pudeur, une intimité qui ne te regardes pas... Mais je continues. Et après tout, tanpis si tu me lis! 

Je reprends donc en parlant de ces chansons qui me ramenaient inconsciemment à penser à toi, à parler de toi, à me projeter avec toi. Mais tout cela était impossible vu que ma fierté prenait toujours le dessus sur le moindre moment d'envie que je pouvais avoir. Jusqu'à ce que je saute en parapente et que je prenne de la hauteur sur ma vie. Je me suis rendue compte que je ne pouvais l'imaginer sans toi. Alors oui, c'est idiot, tu es (ou étais) en couple à cette époque là et je ne me voyais pas revenir vers toi. Mais j'ai eu simplement envie d'avoir de tes nouvelles. Les coups de fil n'aidant pas, j'ai l'impression de retrouver la complicité qu'on pouvait avoir ensemble il y a un an... ça me laisse songeuse et en même temps, ça me fait mal. Je ne pourrais dire pourquoi mais ça me blesse de te retrouver comme cela. J'aurais préféré que tu me rejettes pour devenir indéfiniment un homme de passage. 

Mais tu es l'homme du moment. Celui qui reste dans mon cœur malgré mes différents essais (non transformés) pour aller voir ailleurs, pour tourner la page. Et voilà que jeudi, tu passes deux heures au téléphone avec moi, à me faire mourir de rire, pour finir par m'avouer que tu es en train de rompre avec ta copine. Quel mec peut discuter de ça avec son ex? Je n'ai pas envie de devenir ton amie et d'ailleurs je ne le pourrais pas. Alors ne me mets pas dans des positions inconfortables si c'est juste pour me "manipuler" ou "jouer" avec moi. J'ai tellement peur que ce ne soit que pour ça que tu le fais, que tu me racontes tout ça... 

Il était une fois... une histoire écrite avec quelques erreurs. Allons-nous pouvoir en réécrire une? - Juillet 2013



Et je continue à entendre résonner cette chanson dans mon cœur. Ça me fait peur. Elle reflète tellement mes plus profondes espérances, mes plus profonds souhaits, mes simples espoirs mais aussi ce que je peux ressentir tout simplement... En fait, je suis perdue et je pense que le seul moyen d'éclairer ma lanterne serait de te revoir... Mais aurais-je simplement le courage de faire une fois de plus le pas vers toi? 


"Est-ce que je compte pour toi depuis tout ce temps au compteur?
Est-ce que tu penses comme moi qu'on n'était pas loin du bonheur?
J'aimerais qu'on se revoie juste pour t'avouer mes erreurs
Et si la vie nous éloigne pour y voir plus clair dans nos cœurs
Même loin rien ne me soigne, malgré la distance rien ne meurt
J'aimerai qu'on se rejoigne n'importe où n'importe quelle heure
Ne m'oublie pas, je te vis je te sais par cœur
Avec toi je n'ai plus d'ailleurs
Partout ou que je sois, il me manque tout puisqu'il me manque toi 
Ne m'oublie pas
Est-ce que toi aussi tu trembles parce que l'avenir te fait peur?
Est-ce que nos vies se ressemblent, sommes nous à coté de nos cœurs?
J'aimerai qu'on soit ensemble pour partager nos erreurs
Je n'ai plus la force de lutter contre ça
Je ne suis qu'une écorce
Toutes mes histoires sont fausses, rien ne t'efface de moi
"

Est-ce qu'un jour tu pourras comprendre toute l'importance qu'ont ces mots pour moi? Et surtout, un jour auras-tu les mêmes mots à mon égard? Tant de chemin reste encore à parcourir pour savoir, pour voir où tout cela nous mène. Laisse-moi juste une petite attention, un petit geste qui me laisse entendre que c'est réciproque et je te promets de ne plus jamais faire l'autruche, ni jouer au chat et à la souris, ni fuir plus vite que le jaguar... Bref, pour toi, je pourrais abaisser toutes mes carapaces... Alors laisse-moi accueillir un signe de toi... pour y croire à nouveau...


                                                                                                            Mam'z'aile Oménie.


lundi 30 septembre 2013

Semaine 40 de l'an 2013 - Destinataire: mon espoir!

Musique de la semaine à écouter: Collective mon amour d'Elephant

Mon cher espoir,


On dit souvent que l'espoir fait vivre, que tu fais vivre, que tu permets à certains de poser de magnifiques ailes sur leurs projets les plus fous, que tu peux aider à soigner, que tu inspires tellement d'évènements, de moments magiques. Tu es fou, tu es fort, tu permets beaucoup de choses. Tu es l'air pur qu'on a besoin d'inspirer dans les moments de doutes et sombres. Tu es l'inspiration que nombreux d'entre nous cherchent à tout moment. Tu es la musique qui nous emporte dans tellement de lieux différents. Tu es la liberté de croire à ce qu'on veut. Mais tu peux aussi décevoir quand l'attente se fait trop longue, quand plus aucun signe positif ne s'offre à nous, quand nous hésitons trop longtemps...

Ô mon espoir, tu es celui aussi qui fait battre mon cœur. Tu es celui qui sait ce qui me ferait plaisir et tu l'espères tellement fort qu'à chaque fois tu mets sur mon chemin une petite pièce qui me rassure et me montre que je suis évidemment la bonne voie. En fait, tu me réconfortes aussi quand je ne sais pas trop où je vais et où je me trouve aujourd'hui. Le plus souvent tu découles de mon instinct, de mes ressentis, de mes envies et de mes besoins. Il y a énormément d'instants, où si tu n'étais pas là, je serais perdue. J'ai conscience que parfois je t'en demande énormément! Mais saches que tu me permets de garder la tête haute, de la soutenir hors de l'eau afin de ne pas me noyer dans mes pensées, mes délires ou bien même quand je mets des "et si" partout et que je m'y crois un peu trop...

En fait, tu me fais du bien! Tu m'en fais bien plus que tu ne me berces d'illusions. Peut-être parce que je peux reconnaître au fond de moi quand je pars dans quelque chose qui ne se réalisera jamais... J'aime te savoir présent auprès de moi à chaque instant. J'aime savoir qu'il me suffit de penser à toi pour que tu sois là. La vie est si surprenante parfois qu'elle ne cesse de rythmer mon souffle, mes pas, mes danses, mes joies, mes rencontres. Toi, tu l'aides dans tout ça. Tu ne m'enfermes pas dans la noirceur des évènements qu'on se prend en plein visage à certains moments de la vie. Tu m'as appris à croire en des jours meilleurs. Mon espoir, tu es tellement précieux à mes yeux que si tu n'existais pas tout me paraitrait fade, sans saveur. Même la plus belle des lumières serait comme l'obscurité à mon regard. Alors vis, épanouis-toi! 

" Je sais que c'est toi, c'est pas ton monde,
Qui rêve de vivre un autre monde
Croire en toi qui n'est pas si sombre "


Je sais que c'est toi c'est pas ton monde
Qui rêve de vivre un autre monde
Croire en toi qui n'est pas si sombre
Je sais que c'est toi c'est pas ton monde (x2)
Qui rêve de vivre un autre monde
Croire en toi qui n'est pas si sombre
Je sais que c'est toi c'est pas ton monde

Paroles trouvées ici : http://www.parolesdeclip.fr/collective-mon-amour-elephant.html
Je sais que c'est toi c'est pas ton monde
Qui rêve de vivre un autre monde
Croire en toi qui n'est pas si sombre
Je sais que c'est toi c'est pas ton monde (x2)
Qui rêve de vivre un autre monde
Croire en toi qui n'est pas si sombre
Je sais que c'est toi c'est pas ton monde

Paroles trouvées ici : http://www.parolesdeclip.fr/collective-mon-amour-elephant.html
Je sais que c'est toi c'est pas ton monde
Qui rêve de vivre un autre monde
Croire en toi qui n'est pas si sombre
Je sais que c'est toi c'est pas ton monde (x2)
Qui rêve de vivre un autre monde
Croire en toi qui n'est pas si sombre
Je sais que c'est toi c'est pas ton monde

Paroles trouvées ici : http://www.parolesdeclip.fr/collective-mon-amour-elephant.html
Je sais que c'est toi c'est pas ton monde
Qui rêve de vivre un autre monde
Croire en toi qui n'est pas si sombre
Je sais que c'est toi c'est pas ton monde (x2)
Qui rêve de vivre un autre monde
Croire en toi qui n'est pas si sombre
Je sais que c'est toi c'est pas ton monde

Paroles trouvées ici : http://www.parolesdeclip.fr/collective-mon-amour-elephant.html

Grâce à toi, je crois que l'amour existe encore; que la maladie peut être éradiquer, que demain il fera beau et chaud, que la vie n'est qu'une fête à laquelle il ne faut jamais s'ennuyer... C'est important de le dire mais c'est peut-être grâce à toi, mon doux espoir, que je prends la vie avec un peu plus de légèreté à chaque fois,que je souris encore plus, qu'il y a parfois moins de questions dans ma tête et à chaque chose que je vais faire. En tout cas, tu es ma douceur de l'esprit, tu es mon bonbon réconfortant quand j'en ai besoin, tu es ma preuve que la vie peut être tellement belle quand on se l'imagine. Je sais que c'est toi qui nous permet cette projection, et que, si on y croit très fort et qu'on se donne tous les moyens pour que tout devienne réalité, tes prédictions se réaliseront... 

Funny & happy - Normandie, été 2013


Alors fermons les yeux. Pensons fort à toi. Fais nous voir tes mirages. Remontons nos manches et à nous de créer le monde de nos rêves, de nos fantasmes, de nos passions! Que ce monde devienne plus positif qu'il ne l'est aujourd'hui. Inspirons-nous de la fraîcheur que tu nous donnes et tous ensemble, soyons puissants! Merci cher espoir de nous donner cette force surnaturelle! 


Mam'z'aile Oménie.


dimanche 15 septembre 2013

Semaine 32 de l'an 2013: Destinataire: l'eau qui coule sous les ponts.

Musique de la semaine à écouter: Plus le cœur à ça de Mademoiselle K.

Avant-propos: J'aimerais simplement m'excuser pour le retard des lettres mais les vacances sont passées par là, et j'y ai préféré les cartes postales ou les sms pour discuter avec mes proches... Donc je reprends le cours des choses... Laissons un peu parler mon cœur...

Chère eau qui coule sous les ponts, 

Le temps passe, et au fur et à mesure qu'il s'écoule toi tu continues de couler sous les ponts. L'heure passe minute après minute; les mois, semaine après semaine et les années, mois après mois... Et moi, j'ai cette horrible sensation de devoir te subir. A chaque instant qui est déjà du passé je ne peux que me dire "Et zut! Je ne peux rien contrôler, juste subir et laisser couler!". 

Enfin, ça c'est ce que je pouvais me dire avant. Quand j'étais désespérément bloquée sur tous les éléments de mon passé. Je n'ouvrais pas les yeux sur le présent que j'étais en train de vivre et je ne pouvais malheureusement pas prendre conscience que chaque personne a son destin entre les mains. Alors oui, petite eau, tu peux couler autant de mètre cube que tu le souhaites, seulement je peux avoir une incidence sur ta direction, ta puissance, et bien plus encore... Je dois tout de même l'avouer. En un an, j'ai avancé sur beaucoup de plans, beaucoup de chemins se sont éclaircis et d'autres semblent encore bien difficile à gravir mais je continues tout de même à bloquer sur quelque chose, sur quelqu'un. Je sais que ce n'est pas ce qu'il faut faire, que ce n'est pas la bonne façon de continuer ce parcours et qu'au contraire cela me fera presque reculer. Mais que puis-je y faire? Prendre mon destin en mains encore plus? Forcer le destin? Être honnête avec mon cœur? Que faire? 

Je me retrouve en plus dans une situation qui met mon cœur à l'épreuve! En effet, j'ai fait un pas vers lui... Vers cet homme qui, je crois, se foutait royalement de ce qui pouvait m'arriver. Mais il m'a appeler et rappeler jusqu'à ce que nos emplois du temps correspondent. Et nous avons discuter, pendant que toi tu continuais de couler... Inlassablement, sans ennui. Pendant plus d'une heure et demi... Il a commencé par me parler de tout ce qui allait dans sa vie, de sa copine avec laquelle il va bientôt fêter leur première année de relation... Mais pourquoi me le dire? Pourquoi? Pour me tester? Voir si je suis effectivement passé à autre chose? Quel con! Comme si j'allais le laisser me tester une nouvelle fois! Tu ne m'auras pas! La preuve en est qu'à la fin de notre discussion, il souhaitait évoquer les difficultés qu'il connaît dans son couple! Heureusement que l'eau qui coule sous les ponts m'a appris à dire "non" à ce genre de situations complexes!

Alors pourquoi? Encore ces questions débiles, sans sens! Mais non, j'arrête! Je laisse filer l'eau et je verrais ce qu'il se passe plus tard. Il y en a assez! Nous verrons par la suite... Mais j'aurais aimé avoir la force de lui dire sincèrement: 

" Je voudrais arrêter là
Me faire une raison
Me dire enfin voilà
C'est fini
Ce pont entre nous deux
C'était beau et joyeux
J'avais tant de désir mais pour deux
Bien sur j'ai peur du vide
D'être seule
Dans les moments rudes
Sans personne qui m'aime

Je t'aime encore parfois
J'ai plus l'coeur à ça

Je veux pas couper les ponts
Juste m'en éloigner
Faut bien que les gens puissent
Traverser
Et comme ca on pourrait
Encore si tu veux bien se croiser

[...]

 J'voudrais retrouver les mots
Qui t'filaient des frissons dans le dos
Un peu de volupté serait pas de trop
Comme ça on pourrait faire comme si de rien n'était"

Alors, chère eau qui coule, continues de rafraîchir mes idées, mes envies et mes besoins pour que jamais je ne coule! 

Mam'z'aile Oménie 
Etre seule sur un pont... En attendant que l'autre crée le bout qu'il manque pour pouvoir le rejoindre...



vendredi 5 juillet 2013

Semaine 27 de l'an 2013 - Destinataire : A tous les énervés de la semaine!

Musique de la semaine à écouter: Ça m'énerve d'Helmut Fritz

Chers énervés de la semaine, 

Je tenais à vous écrire ces quelques mots car votre stress, votre énervement et votre tension quotidienne m'ont touché en pleine tête cette semaine! Merci de penser à cela la semaine prochaine: vos problèmes sont les vôtres pas les miens! 

Je veux bien en effet, vous écouter, tenter de vous comprendre. Mais il est hors de question que vous tournez tout à votre avantage dans la discussion suivante et me rabaisser ou me juger sans raison apparente alors que je tente seulement de faire de mon mieux. Ça suffit. Aujourd'hui, je dis stop et j'applique l'article 22. Oui oui, c'est un nouvel article que j'ai appris cette semaine par une déléguée du personnel. Quand on vous dit appliquez l'article 22 c'est simplement: planques-toi là où tu peux! Cette semaine ça voulait simplement dire pour moi: prends du recul, écoutes mais ne t'investit pas! 

Alors oui, vous avez le droit d'être énervé. Oui, vous pouvez l'exprimer. Oui, vous pouvez en parler, le crier. Mais non, vous ne devez pas faire porter votre énervement sur les personnes qui vous entourent (et encore moins vos salariés!). Je sais que c'est tellement plus simple de tout décharger sur la personne qui passe (même celle dans le métro). Je sais qu'il est tellement plus simple de fuir les appels et les messages (même ceux des amis les plus proches). Je le sais parce que tout ça je l'ai vécu moi même. Mais je me suis rendue compte que ça ne servait à rien d'autres qu'envenimer la situation. 

Vieille photo datant de mes années lycée, de mes années ados, où j'avais les souvent les nerfs comme on disait!


Peu importe le pourquoi et le comment vous êtes énervés. Je ne veux pas le savoir maintenant. C'est trop tard. Je prends du recul. Je me tire. Je m'échappe. Oui, je fuis. Est-ce la chaleur ou le temps orageux qui vous met dans cet état mais quand le plus simple inconnu dans la rue me bouscule juste pour le plaisir, je me dis que l'univers est en train de plonger dans un monde où l'autre ne sert plus qu'à décharger tout notre mal être. Mais non! Je ne veux pas d'un monde comme celui-ci. Chacun à ces problèmes mais ce ne sont pas ceux des autres alors laissez-les en dehors de ça. Respirez. Prenez du temps. Mais ça ne sert à rien de se la jouer individualiste! 

Alors à toutes les personnes qui étaient sous l'emprise de leurs propres nerfs cette semaine, trouvez-vous un autre moyen de déverser votre colère, que de l'imposer à l'autre! Je pense tout particulièrement aux personnes qui travaillent à mes côtés (pas toutes mais certaines), aux personnes qui utilisent les TCL (oui je sais le métro-boulot-dodo. Vous ne supportez plus la routine, le fardeau de votre vie mais n'emplissez pas la mienne avec), à mes proches qui sans s'en rendre compte me prenne parfois pour un punching-ball... Bien entendu, à moi aussi, je dois encore faire des efforts pour ne pas être touché par les problèmes qui ne me regardent pas directement... 

Alors "Oménie, ce n'est pas parce que j'entends parler de vous que en bien, que tout ce que vous faites est bien!", cette phrase blessante que j'ai pu entendre cette semaine, je vais tenter de la voir sous le seul angle positif que je vois: il entend que du bien de moi!!!  

Pour le bien de cet article vous avez le droit de déposer votre colère, ce qui vous énerve, ce qui vous chagrine dans un mail qui m'est adressé ou dans un commentaire (de toute façon je ne les montre jamais dans le blog!!!).

Mam'z'aile Oménie.


vendredi 28 juin 2013

Semaine 26 de l'an 2013 - Destinataire: Bordel psychychique

Musique de la semaine à écouter: Fly de Ludovico Einaudi (musique de Intouchables)


Cher bordel psychique que je suis en train de vivre. Ces quelques mots te représentent un peu, 


J'ai décroché cette semaine. Je n'ai pas décroché la lune ni le soleil ni aucune étoile. Je me suis décrochée toute seule. J'étais sur un nuage le weekend dernier, navigant entre le bonheur, la joie, les beaux souvenirs, les retrouvailles. J'ai échappé à l'orage de la vie, ainsi qu'aux éclairs qui te foudroient et t'assomment tellement les nouvelles peuvent être mauvaises de temps en temps. Bref, je me suis décrochée de cette parenthèse loin de tout et l'atterrissage a été trop brutal. Alors d'un coup, comme ça, on se décroche de tout. 

Je suis devenue une zombie en pleurs. C'est dur. J'erre sans fin dans cette semaine. Je souris aux gens, je plaisante avec eux. J'essaie d'être là pour ôter les doutes de ma petite cambodgienne, j'essaie de comprendre certains. Je remets ce masque qui m'a sauvé tant de fois de certaines situations. Sauf que je poursuis mon travail sur moi-même. Je me perds. Je ne sais plus qui je suis. Je ne veux plus porter ce masque qui à la longue devient si lourd. Je ne veux plus voir personne. J'ai envie d'envoyer balader tout le monde. Et même avec celui avec qui tout est simplement simple, et bien ça arrive à ne plus être si simple. J'avais cette envie profonde de repartir à zéro sur tout. Je me suis rendue compte que j'avais besoin de pleurer. Pleurer, chouiner, pleurer, crier, errer, pleurer...Je voulais être seule mais surtout pas avec moi-même. Je ne savais pas à qui me confier et dans le fond j'en n'avais peut-être pas envie. Je me perds. Personne me comprend, même pas moi. Je divague. Je lutte. J'écris et ça ne sert à rien. J'en peux plus. Je suis à bout. Semaine noire et morbide. Je ne me reconnais plus. Je ne suis plus moi. J'ai peur et en même temps je veux pouvoir avancer. Encore. 

Je suis en colère. Cette colère qui crée une boule au ventre et qui pique le nez. J'ai mal trop mal. C'est ça le revers d'une relation fusionnelle. La plus merveilleuse des femmes au monde a compris. Elle a compris que si je lui ai dit ça c'était simplement pour me protéger. Mais en fait, c'était trop tard. C'est bien de l'avoir dit, de l'avoir exprimer mais trop tard ça ne sert à rien. Je suis touchée, trop touchée, trop émue. Je veux plus avoir d'émotions. Je suis un monstre en devenir. Ne plus rien ressentir. C'est trop demandé? Je ne veux plus être au centre de toutes mes émotions. C'est trop dur à gérer. Surtout quand je suis perméable à toutes celles des autres. Que je ne supporte plus demander des nouvelles aux gens, et bien entendu, ils en ont rien à foutre vu qu'ils ne répondent que deux ou trois jours plus tard. Ça se dit être des amis?!!! Tout le monde a ses problèmes. Tout le monde ne peut pas penser à l'autre. Mais merde quoi la moindre des choses c'est de répondre à l'attention qu'on peut avoir eu pour nous. Il y en a marre. Je déconnecte. Je décroche. 

Je suis en colère. Je suis fatiguée. Je suis triste de ne plus me reconnaître. J'ai perdu tous mes repères. Qui je suis? Qui je veux être? Qui sont ses amis qu'on peut compter sur les doigts de la main? Qui est la mère de qui? Je fais une pause obligatoire dans mon tourment. On remet le masque pour quelques heures. Histoire d'aller travailler. D'aller aider des personnes qui sont peut-être plus dans le désarroi que moi. Je prends leur mal-être en plein cœur. J'aime ce travail plus que tout mais parfois les limites sont durs à poser. Je suis à fleur de peau. Je rentre et ça recommence. Toutes les questions, toutes les peines me retraversent. Ça me blesse. J'ai mal. Non cette semaine ça ne va pas. Oui j'aurais peut-être besoin de vrais amis. Ceux qui décrochent leur téléphone même quand ils sont normalement en repas avec d'autres amis. Lui c'est le seul le vrai. Et même s'il ne peut pas me comprendre tout le temps. Même si je dois l'exaspérer et qu'il ne sait pas tout le temps comment réagir avec moi. Il est là. Et simplement ça. C'est ce qui est de plus beau, plus fort. Les autres, ils ne savent pas. Ils ne veulent pas savoir. Ils sont dans leur bulle et seul leur nombril compte. C'est pas grave. Je suis aussi comme ça en ce moment. 

Il ne faut pas franchir la ligne de la folie... Mais où se situe-t-elle? - Cité internationale Lyon juin 2013


Je suis en colère. Je suis triste. Je pleure. Je hurle. Je reste en position fœtale sur mon lit. Je suis abattue. Je ne veux plus de tout ça. Je suis désœuvrée. Je me perds. Je ne sais plus, je ne sais pas. Je fixe un point du regard et je ne le quitte pas pendant des heures. J'ai mal trop mal. Alors je craque. Sur le moment une griffure. Ca soulage. J'en veux plus. Mais non! Je ne dois pas retomber la dedans. Je me déçois. Je pleure. J'ai mal. Mais je ne peux plus rien faire pour me soulager. Je veux partir. Mais je ne veux pas bouger. Même ça, ça fait mal. Je veux être seule mais surtout pas avec moi-même. Je suis fatiguée. J'en peux plus. Seule mais pas seule. Je ne sais pas ce que je veux. Je ne sais pas ce que je peux. Je ne sais pas ce que je dois. Je ne sais pas ce que je sais. J'ai décroché cette semaine...

Ne plus être. Ne plus être humain. Ne plus être moi. Ne plus me recon'être.

Mam'z'aile Oménie

lundi 17 juin 2013

Semaine 25 de l'an 2013 - Destinataire: Toutes celles qui ont un genou à terre.

Musique de la semaine à écouter: Blizzard de Fauve

Chères femmes qui ont un genou à terre, 

Cela fait des semaines que j'écris des lettres à toutes sortes de personnes, à toutes sortes d'éléments, à toutes sortes de sentiments. Mais cela fait bien longtemps que j'avais envie de vous écrire. Il a fallu que la plus merveilleuse femme au monde à mes yeux soit touchée pour que je me dise que c'est le moment! Alors je me lance, à travers des mots qui peuvent être durs à entendre (plutôt à lire) mais j'espère qu'ils vous apporteront courage et espoir.  Cette lettre s'adresse aux femmes car ce sont souvent elles qui lisent ces quelques mots mais messieurs ceci est aussi valable pour vous!

Tout d'abord, je tenais à vous dire qu'une femme a le droit de pleurer, de montrer ses émotions, de montrer ses faiblesses. Il est important de savoir lâcher la soupape de sécurité quand cela est nécessaire et pleurer sert à ça dans un sens. Il permet d'évacuer un poids trop lourd que notre corps ne peut supporter. En tout cas, dans ces moments là. Il ne faut pas avoir honte de pleurer. Une femme qui pleure c'est une femme qui est en accord avec ses émotions. Et plus nous sommes concordons avec elles, plus nous sommes humaines, vraies et belles. Alors soyons simplement à notre propre écoute dans un premier temps. J'aimerais tant vous dire que les plus forts chagrins sont ceux qui nous enrichissent le plus. J'aimerais vous dire que ce sont les épreuves de la vie qui nous rendent plus fortes de jour en jour. Mais vous devez déjà avoir votre petite idée sur toutes ces questions... Il ne reste que vous. Votre position à vous-même qu'il est important de redéfinir. Donnez-vous la priorité! Vous avez autant le droit de vivre que votre voisines, votre amie, votre patron... Vous devez prendre conscience de votre valeur et de l'importance que vous devez vous donner à vous même. En aucun cas, penser à vous avant de penser aux autres ne fera de vous un être égoïste, faisant preuve de nombrilisme. Non penser à vous dans un premier temps, c'est peut-être vous protéger de ce qui peut-être négatif pour vous et ainsi vous pourrez agir au mieux dans un second temps pour autrui. 

A toutes celles qui ont un genou à terre, j'ai envie de vous dire de ne pas regarder ce sol qui peut vous paraître si près. Je sais que vous avez l'impression qu'à tout moment vous pouvez tomber par terre tellement vous êtes proches de la terre. Mais servez-vous de celle-ci, de cette terre, ce sol à qui nous devons tout pour puiser votre force. Lever votre regard droit devant vous et fixer l'horizon. Celui-ci est porteur car il donne envie d'aller voir derrière, comme nous avons toujours envie de voir ce que l'avenir nous réserve. De plus, un genou à terre est sans doute la position la plus simple, depuis laquelle nous pouvons facilement nous relever. Mais pour cela il faut garder espoir et regarder droit devant mais surtout... surtout... croire en soi! Savoir que peu importe ce qu'il nous arrive il y aura toujours quelqu'un sur qui nous pourrons nous appuyer éphémèrement pour nous aider à nous relever. Alors gardons l'espoir que cette fichue roue tournera enfin à notre faveur! Mais vous savez quoi?! C'est nous qui la faisons tourner cette roue, c'est nous qui avons les cartes en main. Et même quand c'est trop difficile, il y aura toujours cette petite voix au fond de nous qui nous murmurera "tu peux le faire"!

" Tu te demandes si t’es une bête féroce 
Ou bien un Saint.
Mais tu es l’un, et l’autre. 
Et tellement de choses encore.
Tu es infiniment nombreux.
Celui qui méprise, 
Celui qui blesse, 
Celui qui aime, 
Celui qui cherche. 
Et tous les autres ensemble.
Trompe toi, soit imprudent, 
Tout n’est pas fragile.
On attend rien que de toi, 
Parce que tu es Sacré. 
Parce que tu es en vie.
Parce que le plus important 
N’est pas ce que tu es, 
Mais ce que tu as choisi d’être."
                                                   Fauve - Blizzard

Parce que le vent souffle toujours sur nos vies mais c'est à nous de lui imposer la direction à prendre.
Thoard - mai 2013


Puis regarder à l'intérieur de nos mains, on a de l'or. De l'or à profusion qui n'attend que notre création pour se mettre à briller et rendre les chercheurs d'or fous! Et regardez dans notre cœur. Dans notre cœur, il y a toute notre lumière. Une lumière qui ne veut que s'épanouir mais qui reste bloquer par la peur! Il faut fermer les portes aux cons, aux personnes inhumaines, au noir, à l'obscurité, au pessimiste et aux ondes et pensées négatives. Tout ça c'est finit! Parce que c'est vrai, c'est plus facile de sourire que d'être heureux. Mais le bonheur ça commence toujours par un sourire. Alors on s'y met quand?! Si tous ensemble on se mettait à sourire en même temps, je suis certaine que le monde pourrait aller mieux. Et même si ce n'est pas le monde ce sera nous! 

Alors à la plus merveilleuse femme au monde à mes yeux, à la nouvelle maman de la famille, à celle qui est parfois si loin mais toujours tout près, à toutes les autres, à moi aussi, sourions. Sourions car c'est toujours comme ça que ça commence! 

Mam'z'aile Oménie





lundi 10 juin 2013

Semaine 23 de l'an 2013 - Destinataire: Ma petite colère.

Musique de la semaine à écouter: Cette semaine pas de musique mais une vidéo que j'ai réalisé il y a quelques années...

Chère petite colère,

Si je t'écris aujourd'hui c'est simplement car tu prends un peu trop de place à mon goût dans ma vie ces temps-ci. Je sais que ma vie psychique est en pleine guerre en ce moment. Il y a de nombreux remaniements et je ne sais plus exactement qui je suis, ce que je peux être. Je ne contrôle plus mes réactions. Je ne peux plus et je ne veux plus les contrôler. Mais tu es là. Tu es en train de bouillir au fond de moi-même en ce moment. Je n'arrive pas à te maîtriser. Cependant, je te sens. Tu grandis à chaque jour qui passe. Tu me mets de mauvaise humeur et tu arrives à faire basculer mes émotions du néant à l’apocalypse. Ce qui me dérange tu vois c'est l'instabilité que tu fais naître en moi.

Petite colère, petite colère... Le mot "petite" est parfois utilisé à tords... Surtout ici quand on sait à quel point tu crée le désastre aujourd'hui. Le pire c'est quand tu t'allies à ma fierté... Là, à vous deux, vous faites des dégâts que je n'aurais préféré ne jamais avoir connu. Tu me retournes la tête. Tu te mêle incessamment à mes pensées. Il y a toujours ce fond d'excitation nocive qui peu à peu détruit mes sourires, mes ondes positives, ma concentration, mon sommeil, ma faim... Et voilà, je suis repartie dans un tourbillon sans fin qui me plonge dans la partie que je déteste de moi-même. Pourtant ça va plutôt bien pour moi. Alors pourquoi t'es là? Pourquoi tu ne veux pas me quitter?

En ce moment, tu es sous-jacente à tout ce que je peux ressentir. Une émotion est tout de suite par un élan de révolte, une colère grandissante. Je suis épuisée... Fatiguée de ne pas avoir le choix. Lasse des sentiments. C'est idiot de dire cela, je le sais. En plus, je sais que celui avec qui tout est simplement simple, souhaiterait vraiment ressentir les choses comme je peux le faire... Mais là, j'aimerais juste dire STOP à tout ça. Sortir de toi ma petite colère et ne ressentir que les émotions positives. Parfois je me demande si elles sont encore là. Si je suis encore apte à les ressentir. Mais je me dis bien que oui puisque quoique je fasse, il y a toujours l'homme qui passe dans mon cœur. Mais même quand il est dans mes pensées, tu n'es jamais loin. Sans doute, parce que le fait de ressentir encore des sentiments pour lui me révolte. Je devrais avoir tourner la page. Mais je devrais faire beaucoup de choses... 

Je devrais ne plus être en position maternante,
Je devrais penser un peu plus à moi,
Je devrais cesser de trouver des excuses aux autres, 
Je devrais être passé à autre chose, 
Je devais arrêter de me mettre des barrières, 
Je devrais écouter mes envies et mes besoin plus que mes "il faut",
Je devrais stopper mes pensées et suivre ce que mon corps et mon instinct me dictent, 
Je devrais te fuir ma petite colère...

Alors je le sais maintenant. Et comme c'est si bien dit par celui avec qui tout est simplement simple "Surprise, j'suis humain moi aussi!". De la sorte, toutes nos humeurs, toutes nos émotions, tous nos ressentis, forgent peu à peu la personne que nous sommes. Alors j'ai décidé de ne plus les subir mais de simplement les vivre et les laisser passer. 



Ma petite colère tu l'auras bien compris: je vais te laisser t'exprimer. Je vais te laisser me faire hurler, me faire pleurer, me faire du mal... Mais au moins, je sais que je suis humaine. Je te laisse ainsi filer. Comme ça dans quelques temps tu auras disparu et la roue tournera! Na!

Mam'z'aile Oménie.

mardi 28 mai 2013

Semaine 22 de l'an 2013 - Destinataire: un de mes mode de fonctionnement: le mode rupture.

Musique de la semaine à écouter: Talk to me de Yodelice


Cher mode de fonctionnement, chères ruptures, 

En ce moment, il y a un thème qui revient sans cesse. Que ce soit auprès de celle qui peut tout entendre de moi, avec celui avec qui tout est simplement simple, celle qui est parfois si loin mais qui est toujours tout près, celle qui m'a mise au monde; ce thème revient sans arrêt. Il tourne en boucle et peu importe le comment du pourquoi il est à nouveau mis sur le tapis au cour d'une discussion: mon fonctionnement en ruptures. Je ne sais pas si cette lettre a pour but de mieux me comprendre mais en aucun cas elle ne trouvera une excuse dans mes actes. J'ai l'impression que cette façon de faire est un fait chez moi et qu'il est immuable.

Peu importe que les ruptures soient d'ordre sentimentales, amicales, familiales, géographiques ou autres, elles font parties de ma vie. Elles expliquent certains actes, certaines situations, certains mots et même certaines lettres mais en aucun cas elles ne peuvent trouver de raison à elles-mêmes. Depuis toute petite, je crois que je vis uniquement sur ce mode de fonctionnement. Alors comment pourrais-je penser et agir différemment? Comment pourrais-je comprendre qu'il y a d'autres façons de faire qui pourraient m'être bénéfiques, puisque de toute façon il n'y a que ce mode que je connaisse?

Quand celle qui peut tout entendre de moi m'a demandé ce qu'était la différence pour moi entre une séparation et une rupture, je n'ai pas su quoi lui répondre, tout simplement car pour moi ces deux termes ont le même sens. Elle m'a lancé un regard qui ne peut être décrit mais l'intention dont il faisait preuve me laissait croire que j'avais tout faux. Au delà d'un échec, j'ai perçu à ce moment là qu'il fallait que je travaille sur cette notion ou plutôt ces deux notions. Alors depuis quelques mois ces deux petits mots restent dans un coin de ma tête sans que je puisse me les ôter. Ils m'accompagnent dans chaque instant de ma vie et à chaque fois qu'ils refont surface dans ma conscience, j'ai un goût amer en bouche à ne plus savoir que faire... Comme quoi, parfois, une seule question peut tout remettre en cause. 

Ici je n'accuse personne. C'est la vie. Mais un mode de fonctionnement on ne l'acquiert pas pour rien, ni innocemment. On n'est pas ce que l'on est sans raison. Je pense que la vie m'a façonné ainsi. A chaque élément perturbateur dans mon existence, je ne sais faire qu'une chose: rompre. Couper tout élément qui pourrait me faire penser du côté sombre à ce que j'ai pu vivre. Même si l'histoire est belle et jolie, c'est souvent moi qui y met le point final par ces quelques mots prononcés ou non "je crois que je ne vais pas avoir d'autre choix que de couper les ponts. C'est mieux ainsi"; ont rythmé toutes mes émotions, tous mes sentiments. Toutes les personnes qui ont pu vivre cela avec moi, ont pu se dire "Mieux pour qui?".

Celle qui est parfois si loin mais qui est toujours tout près, m'a posé une question anodine qui n'a fait que me bouleverser minutes après minutes: (je la reformule un peu) "Si une personne qui a fait partie de ta vie, voudrait avoir de tes nouvelles ou même prendrait de tes nouvelles, qu'est-ce que ça te ferait? Et d'ailleurs, n'aimerais-tu pas avoir de leurs nouvelles?" Comment pouvoir répondre sincèrement à cette question quand on ne se l'ai jamais posée?! Et sachant que pour moi quand une relation (avec qui que ce soit) est finie, c'est fini: coupage de pont, on n'en parle plus. On garde uniquement les souvenirs, et les meilleurs d'ailleurs! Alors aujourd'hui, je dirais que ça ne me toucherait pas que la personne veuille de mes nouvelles et je crois même que même si elle faisait le pas, je ne répondrais pas. C'est dur. Et en y pensant plus particulièrement, je crois qu'une fois de plus c'est ma fierté qui parle... car en vrai, je peux dire que pour une personne cela me ferait plaisir... mais en même temps peut-être si mal!

S'assoir sur un banc: penser. "Baby talk, it's me".  Ma tante Caro sur un banc à Thoard. Mai 2013.


Je suis perdue. Quand on déstabilise un mode de fonctionnement, on touche à quelque chose de profond qui remanie tout, toute notre vie, notre vision des choses. Face à tout cela, à toutes les questions que ça soulève, face à ces tiraillements internes qui viennent bousculer toute ma façon de penser, je n'ai qu'une envie: tourner la page sur cette fichue lettre! Rompre simplement toutes ces incertitudes qui s’immiscent dans mes pensées. Fuir les questionnement nouveaux qui m'ébranlent... 

"Something just changed in your soul
tell me baby what’s wrong
what’s going on
have you been crying
 ...
something got hold of your soul
you’re like never before
is there something more
have i missed anything."

Talk to me - Yodélice

Encore et toujours ce mode de fonctionnement qui revient sans cesse en mode ON! Et si je le mettais en mode OFF ne serait-ce que quelques temps, sur ce sujet pour poser une question et une seule:

Rompre sans cesse les relations comme je le fais, ne serait-ce pas une simple fuite? 


Mam'z'aile Oménie. 



mercredi 15 mai 2013

Semaine 20 de l'an 2013 - Destinataire: L'homme de passage.

Musique de la semaine à écouter: Place de la République de Cœur de Pirate.

Cher homme de passage,

Pour moi, tu sais que tu as bien différentes facettes, et que tu es sans doute passé à plusieurs reprises dans ma simple vie. Cependant, à chaque fois tu as su laisser une marque indéniable au fond de moi. Je peux me souvenir de chacun des regards qui ont fait parti de toi. Tu reviens souvent quand je ne m'y attends pas. Tu es toujours un beau parleur, qui connaît tous les charmes et les envoûtements de la langue française. Mais tu as su à chaque fois me toucher là où je ne veux pas, toujours quand je ne me sens pas à la hauteur, toujours quand mes parties les plus sombres de mon inconscient ressurgissent. Alors à chaque fois, tu es fait pour n'être que de passage. Tu n'es pas celui avec qui ça a duré. Lui, c'est un autre. Toi tu es tous les autres. Tous ceux qui m'ont appris de moi-même. Mais tu es surtout le dernier. Celui qui malgré mes dires et mes espérances, reste toujours ancré en moi même quand je fais tout pour passer à autre chose... Il est dans mes rêves même lorsque je le repousse. Il est dans mes pensées quand mon mp3 passent certaines chansons. Tu es partout en fait. Et je me retrouve bloquée avec toi sans que tu le saches.

"On s'est connu le temps de plaire
Aux exigences qu'on s'est crées, mais on s'y perd.
Tu n'es qu'à quelques kilomètres..."

C'est toujours comme ça, cher homme de passage. On ne se connaît pas bien longtemps. Quelques jours, quelques semaines, quelques mois mais rarement plus. Pourquoi? Je me suis bien trop souvent posée cette question mais aujourd'hui, finit les "pourquoi". Je ne cherche plus des réponses qui n'auront aucun sens. C'est comme ça c'est tout. Je crois même que c'est toi qui m'a si souvent rappelé que je demandais bien trop souvent "pourquoi" comme un enfant de trois ans qui découvre la vie. C'est peut-être parce que j'ai gardé tout mon côté innocent. Mais j'ai bien retenu la leçon?! Je sais que ça ne dure jamais plus longtemps, car tu es souvent l'homme qui correspond à mes rêves les plus enfouis et je ne peux concevoir que la réalité et mes plus grands vœux coïncident un jour. Alors quand les deux sont au plus proches, je perds pieds. Je fais tout pour que ça s'arrête au plus vite. Je prends souvent la décision définitive d'ailleurs. Je mets fin à toute relation. Je coupe les ponts. Et hélas, tu n'as plus aucun mot à dire! Dans ces moments là tu ne peux même pas exprimer ton désaccord, ton envie qu'on reste amis... Rien de tout cela n'est possible pour moi. Et même celle qui peut tout entendre de moi, ne comprend pas bien mon comportement face à cela. Je sais que le chemin est encore long pour moi avant de comprendre ou de donner un sens à mes agissements, mes ruptures et non mes séparations. Tout ce que je sais, c'est que je "nous" laisse juste le temps d'apprendre à nous connaître, à comprendre l'un et l'autre qu'on pourrait faire un bout de chemin ensemble, qu'on se rapproche sur de nombreux points. Le temps, simplement, de pouvoir imaginer qu'un "toi et moi" passe à un "nous". Une simple ébauche qu'on ne finira pas...
 
"J'ai couru sans savoir comment
Ni pourquoi on s'emballe,
On ne s'est connu qu'un moment..."

Ô cher homme de passage, je sais qu'en ce moment je dois sembler te courir encore après. Mais ne crois pas ça car c'est à deux que nous avons couru l'un après l'autre. A chaque fois, il s'agit d'un jeu de faux semblant, de moi non plus, de pas à pas mais toujours en même temps. Une recherche incessante de l'autre dans tout ce qu'on a pu dire ou laisser sous-entendre. Aujourd'hui, c'est plus clair pour moi: je sais ce que je veux et ce que je ne veux plus. Je n'aime pas courir. Depuis toute petite je déteste ça. Sans doute car mon asthme me rattrape trop vite et laisse mes poumons en feu et mes voies respiratoires en détresse. Mais peu importe, tu as toujours su rendre la course intéressante. Maintenant, je le sais, c'est toi qui t'essouffleras derrière moi. Car je n'accepterais qu'une seule chose: un homme qui reste. En effet, toi, homme de passage, comme ton nom l'indique, tu ne restes jamais et mes angoisses d'abandon ne font qu'augmenter après chacun de tes départs. Tu m'avais même écrit un jour "non, je ne t'abandonne pas, je ne t'abandonnerais jamais". Et à cela aujourd'hui j'aimerais répondre "paroles, paroles, paroles" comme chantait si bien Dalida. Un beau parleur mais un vrai fuyard. Je dis ça alors que je sais que c'est moi qui ait tout refuser de toi. Je le sais. C'est pour me déculpabiliser. Et tu le sais.

"Je sais ton cœur est habité
Par une ou d'autres filles qui t'ont marqué
Moi je suis moins forte que les autres
Mais j'espère tant te manquer, tant me démarquer..."

Et oui cher homme de passage, toi comme moi on reste hanté par ceux qui restent. Je sais qu'aujourd'hui tu es dans les bras d'une autre. Les hommes sont tous comme ça alors pourquoi tu dérogerais à la règle? Vous avez peur. Peur de vous retrouver seul. Seul avec vous-même. Car avoues-le tu ne supportes pas l'idée de ne pas être indispensable et séduisant aux yeux d'une autre. Tu ne peux imaginer dormir dans un grand lit froid et glacial en solitaire. Tu ne le peux tout simplement pas. Tu as besoin aussi de trouver une fille qui te vénèrera tel un dieu (du stade ou pas...). Tu as besoin d'une jeune, avec plus ou moins d'expériences. Je sais que tu tomberas fou amoureux d'elle et qu'alors peut-être pour elle, tu deviendras l'homme qui reste. Elle aura donc réussit tous les tests que tu lui auras fait passé. Effectivement, je pense que comme à ton habitude tu ne pourras pas résister à l'envie de la tester, de la mettre dans des situations inconfortables. Elle aura donc été plus forte que moi... Et moi en l’occurrence, moins forte que les autres. Je n'ai pu aussi être comme toutes tes ex. Je n'ai pu être l'amie de cet homme de passage. Je n'ai pas eu la force de penser qu'une relation pouvait évoluée. Et d'ailleurs, aujourd’hui tu dois sans doute te dire que j'ai fait le meilleur choix en refusant cette option. Mais j'ai un plus, que les autres n'ont pas! Je ne suis pas ton amie, ni ta confidente, ni juste une "pote". Je ne suis plus rien. En ce sens, sans doute, je me démarque.
 
Thoard, Mai 2013 - "Et tu m'as volé ce qu'il reste de l'été, des berceuses que tu  chantais pour me calmer, ne me laisse plus ici, ne me laisse plus cette fois, même si je ne suis rien pour toi" Coeur de Pirate. Voudras-tu t'assoir une fois encore à mes côtés sur ce banc?

"Et je ne sais plus si tu en vaux la peine
C'est plutôt dur d'en être certaine
Et quand tu seras (à personne)
Ce soir(-là) ne m'oublies pas
Je t'attendrais le temps de dire
Que j'ai voulu prendre le plus grand risque..."

Je t'attendrais homme de passage. J'ai peut-être encore quelques choses à te dire, peut-être encore quelques éléments à confirmer, peut-être encore le besoin de vérifier si tu en vaux la peine... J'espère tant te manquer dans le fond. Et dire le contraire serait te mentir. Alors le soir où tu seras seul, je suis sur que tu feras irruption à nouveau dans ma vie et cela peu importe la forme que tu auras... Toi aussi après tout, tu auras peut-être envie de voir si avec le temps, je suis devenue celle qui reste pour toi... 

Mam'z'aile Oménie



jeudi 25 avril 2013

Semaine 17 de l'an 2013 - Destinataire: Ma bonne étoile.

Musique de la semaine à écouter: Pour me comprendre de Michel Berger

Ma bonne étoile *

Tu es là depuis ma tendre enfance, voire même ma naissance. Tu as su me guider quand les temps étaient durs. Tu as su me faire garder foi en la vie quand plus rien n'avait de sens à mes yeux. Tu as toujours été là mais étrangement, je ne prends conscience de ta présence uniquement quand tout s'enchaîne positivement pour moi. C'est même étrange de t'écrire car en fait, je pense rarement à écrire à quelque chose de si abstrait dans une vie et pourtant si présent au quotidien. Oui, je l'avoue, je pense et je crois que tout le monde possède une bonne étoile mais qu'on n'y pense pas tout le temps.

C'est difficile de t'avouer que tu es si brillante en ce moment et tu m'apportes tant de chaleur dans ma vie que je ne souhaite en aucun cas que ta luminosité s'éteigne petit à petit. J'aimerais que tu fasses en sortes que tout continue d'avancer comme on en a l'habitude depuis un peu de temps... Mais je sais aussi que la vie ce n'est pas ça. Qu'à un moment donné, des petits cailloux viendront se glisser dans l'engrenage de la vie si bien huilé. Alors pour me souvenir qu'à certains moments tout va bien, qu'il n'y a aucune ombre au tableau (même si on se dit toujours que ça pourrait être mieux), aujourd'hui je voulais écrire que ça fait du bien d'être sur une pente positive. Je voulais faire ça afin que lorsque je n'aurais plus de sourire aux lèvres, je relise ces quelques lignes et que je m'entende dire à voix haute que la roue tourne et que bientôt tout ira mieux...

Ma bonne étoile, tu veilles sur moi. Tu veilles à ce que je trouve mon équilibre à qui j'ai écrit il y a de cela quelques semaines. Je sais que c'est toujours un chemin compliqué mais je crois que j'ai pas mal avancé depuis quelques mois. Je me sens mieux dans mes baskets. Attention je n'ai pas dit dans mon corps ni dans ma tête mais dans mes baskets! C'est pas mal, c'est un bon début, tu ne crois pas?! Car pour avancer longuement et de façon stable sur un chemin, il vaut mieux avoir de bonnes chaussures et s'y sentir bien dedans. Alors quoi de mieux que commencer par là?!

Je souhaitais aussi te remercier ma bonne étoile. En plus de tout ce que tu peux m'apporter au quotidien, tu sais aussi mettre les personnes qu'il faut sur ma route et toujours au bon moment. C'est vrai que les chemins se croisent souvent et c'est agréable de m'autoriser à faire un bout de route avec chacun d'eux... Et pour ceux avec qui j'ai pris l'autoroute, et j'espère pour encore de bons kilomètres, c'est vraiment que du bonheur. Ce n'est pas toujours facile de tisser des liens et c'est encore plus difficile quand je les coupe brutalement. Je pense que certains n'ont jamais réellement compris mes actes car avec le recul et grâce à "celle à qui peut tout entendre de moi", ce n'est pas un fonctionnement normal et je m'en excuse. Mais si tu es réellement bonne mon étoile, peut-être feras-tu en sorte que nos chemins se croisent à nouveau...? Après j'avoue qu'il y a des personnes pour qui mes raisons étaient louables et dont je ne souhaite plus avoir de nouvelles. Mais c'est mon choix comme on dit!

Couché de soleil du mois de juillet 2012 sur les Berges du Rhône. "Pour me comprendre, Pour me comprendre, il faudrait savoir qui je suis. Pour me comprendre, il faudrait connaître ma vie et pour l'apprendre devenir mon ami." M.BERGER

En tout cas, ma bonne étoile, si je t'écris cette première lettre, (première car j'espère qu'il y en aura d'autres) c'est pour me souvenir dans les moments les plus durs, ceux où je perds espoir que tu es toujours là... Et que même si je suis en colère ou dans une grande tristesse, tu m'as permis de rencontrer des personnes qui m’entourent d'amour et de bienveillance. C'est donc sans doute aussi eux, qui te permettent de tant briller ma bonne étoile.

Alors ne t'en vas jamais... Et continues de briller de mille feux!

Mam'z'aile Oménie.


jeudi 11 avril 2013

Semaine 15 de l'an 2013 - Destinataire: Ma douce liberté.

Musique de la semaine à écouter: La promesse de Grégoire en duo avec J-J Goldman

Ma douce liberté, 

Depuis que j'ai mis ma fierté de côté, je t'ai retrouvé. Tu m'avais tant manqué pourtant je ne pouvais vivre sans toi l'année dernière. J'ai envoyé ce sms et tu sais quoi? Un poids s'est volatilisé de ma tête, de mon cœur, de mes pensées... Je n'ai sans doute pas eu la réponse escomptée mais je sais que maintenant la balle n'est plus dans mon camp. Il paraît que ça se ressent quand on me voit. Un sentiment de légèreté. Un nouveau vent pur sur ma vie. Je ne sais pas réellement ce que j'attends de tout ça mais je prends. Je profite. J'apprends à re-vivre. 

"Ma liberté chérie" comme disait un grand homme. Franchement, je comprends mon Maître à penser quand il dit qu'on est tous les prisonniers de nos émotions. Je le rejoins sans concession sur ce point et pour reprendre ses mots "je suis une esclave en voie de libération". Je sais que pour avoir la sensation de t'avoir toujours près de moi, ma douce liberté, il faut que j'arrive à laisser passer les émotions. Il faut les vivre certes... Mais ne pas les retenir. Les laisser passer dans ma vie comme passent les nuages. On a besoin de ressentir pour vivre mais je ne dois pas en devenir prisonnière. Et c'est pourtant comme ça que je fonctionne. Je suis une "écorchée vive" comme me l'ont dit si souvent mes amis. Mais je ne veux plus être tiraillée entre l'envie et la fierté. J'ai envie de suivre ce que tu me dictes, ma douce liberté: j'ai envie de suivre mon instinct et ne plus rester bloquer dans ma vie par des sensations, des sentiments, des émotions... 

Je veux vivre et non plus sur-vivre! 

Il y a des moments ma petite liberté, où j'ai la sensation qu'on m'a ôté un boulet à la cheville. C'est ça, un boulet! Je crois que parfois on "traîne sa croix" comme disent certains mais j'ai vraiment eu cette impression là quand le poids de mes regrets s'est envolé. Avec toi à mes côtés, comme l'an dernier, je me sens invincible. Je crois que tout peut m'arriver à chaque coin de rue, à chaque rame de métro que je croise, à chaque regard et sourire échangés. Je respire vraiment, il n'y a plus rien qui puisse me retenir. J'ai des envies de voyages sans retour. J'ai l'espoir que cette pente magnifique ne s'arrêtera pas de si tôt. J'ai envie d'y croire. Je suis dans un élan positif alors il peut tout m'arriver, j'essaierai de le prendre du bon côté, si tu es toujours avec moi, douce liberté. 

Pas d'attachement exclusif à quelqu'un. Pas de compte à rendre à l'autre. Aller là où le vent me pousse et là où le soleil m’éblouit. Penser ce dont j'ai envie. Respirer un grand coup sans avoir quelque chose qui me bloque. Ne plus avoir de poids sur les épaules. Me sentir légère. Pas de contrainte. Juste vivre pour soi.  

"La liberté n'est pas une utopie, il suffit de rester à l'écoute et elle arrive, vous met une claque, souffle un vent de folie en nous... Mais ce n'est pas de la folie, c'est une partie de nous qu'on ne souhaite pas connaître c'est tout!" de moi pendant mes années lycée! - Vieille photos des années lycée...


Tu es comme un nouveau souffle sur ma vie. Ma liberté, tu es l'une des choses que je chérie le plus dans mon existence. Tu es le moment où tout s'arrête et où on se sent bien. Tu es un bien précieux où chaque instant vécu est plus fort encore que le moment précédent. J'aimerais que tout le monde te connaisse un jour, même si ce n'est que pour quelques minutes. C'est un ressenti étrange mêlé de lâcher-prise et de bonheur. Le simple déclic qui fait qu'à ce moment précis, nous sommes nous même. 

Je sais que tu es éphémère ma petite liberté, mais j'avoue que j'aimerais que tu ne me quittes jamais. Je souhaite au plus profond de moi que tu m'accompagnes à chaque instant... Mais comme tu es un item évanescent, j'espère simplement qu'une fois que tu seras partie, tu ne m'oublieras pas et tu reviendras me rendre quelques visites pendant les décénies qu'il me reste à vivre... 

A bientôt ma douce liberté... 

Mam'z'aile Oménie. 

mardi 26 mars 2013

Semaine 13 de l'an 2013 - Destinataire: Ma fierté.

Musique de la semaine à écouter: Ouvre les yeux de Rock Voisine

Ma très chère fierté, 

Il paraît que tu fais partie de ma vie et que tu t'y immisces bien trop souvent. Tu m'as trop souvent bloqué dans mes projets. Tu m'empêches souvent de faire demi-tour après des décisions que je regrette bien ardemment. J'ai du mal à t'écrire ces quelques mots. Si tu savais quel pas je suis en train de faire sur toi en écrivant cette lettre. Je me rends compte que tu as pris bien plus de place que je ne pouvais le penser. Je me rends compte que souvent je te laisse agir alors qu'au fond de moi-même j'ai envie du contraire. Tu pèses trop lourd dans ma tête et à cause de toi s'installent peu à peu des regrets. Et je dois t'avouer qu'il est difficile de vivre avec tout cela... 

Ce sont mes amis et "celle qui peut tout entendre de moi", qui m'ont fait réaliser à quel point j'étais trop proche de toi et que je n'arrivais pas à avoir assez de distance par rapport à tout ce que tu peux induire. J'agis bien trop souvent sous ton impulsion. J'écoute bien trop souvent tes mots assourdissant qui me disent de tenir bon, que ma douleur passera et que j'en sortirais grandie, que plus tard je serais contente de voir le chemin parcouru. Mais je pense ne pas avoir besoin de toi  pour me rendre compte des avancées qu'il peut y avoir dans ma vie. Je n'ai pas besoin de toi pour ça...

Tu vois? Je pense que tu n'es pas à la bonne place. En effet, tu es trop souvent présente quand il s'agit de me mettre dans des situations que je n'aime pas, des situations qui me mettent mal à l'aise ou des décisions qui sont prises bien trop rapidement, sur un coup de tête. J'en viens à avoir un mépris de moi-même face à certains actes, à certaines phrases, à certains mots utilisés. Mais j'aimerais simplement écrire STOP! Te dire STOP! J'aimerais réussir à te mettre de côté une fois. Une toute petite fois et ainsi pouvoir dire ce dont j'ai réellement envie. 

On dit souvent que beaucoup "ravale leur fierté". C'est le souhait que je prononce aujourd'hui face à un choix, une décision, que j'ai prise sans vraiment avoir conscience de toutes les conséquences que cela allait avoir dans ma vie. Tu as un côté réconfortant quand même! Car tu me permets de ne pas baisser les bras, de ne pas craquer, mais là, s'il te plait, dans ce moment précis, permets-moi cela. Je veux juste continuer à avancer. Peu importe ce qu'il se passera, j'aimerais faire le pas, car je sais que c'est à moi de le faire. Et pour cela, il faut que j'arrive à te "ravaler". 
Ouvre les yeux: "pourquoi faut-il bâtir des murs, pour se guérir? C'est pas normal de tant souffrir... Je ne veux plus me taire, la liberté se meurt, à coup de trahison, à coup de déraison. Et quand je crie plus fort, à m'arracher le coeur, ça dit combien je t'aime, ça dit combien j'ai peur, ouvre les yeux..." Photo de mars 2013.

Un, je ferme les yeux,
Deux, Je souffle un bon coup, 
Trois, je te mets de côté et j'écris ce sms...

Mam'z'aile Oménie.