dimanche 15 septembre 2013

Semaine 32 de l'an 2013: Destinataire: l'eau qui coule sous les ponts.

Musique de la semaine à écouter: Plus le cœur à ça de Mademoiselle K.

Avant-propos: J'aimerais simplement m'excuser pour le retard des lettres mais les vacances sont passées par là, et j'y ai préféré les cartes postales ou les sms pour discuter avec mes proches... Donc je reprends le cours des choses... Laissons un peu parler mon cœur...

Chère eau qui coule sous les ponts, 

Le temps passe, et au fur et à mesure qu'il s'écoule toi tu continues de couler sous les ponts. L'heure passe minute après minute; les mois, semaine après semaine et les années, mois après mois... Et moi, j'ai cette horrible sensation de devoir te subir. A chaque instant qui est déjà du passé je ne peux que me dire "Et zut! Je ne peux rien contrôler, juste subir et laisser couler!". 

Enfin, ça c'est ce que je pouvais me dire avant. Quand j'étais désespérément bloquée sur tous les éléments de mon passé. Je n'ouvrais pas les yeux sur le présent que j'étais en train de vivre et je ne pouvais malheureusement pas prendre conscience que chaque personne a son destin entre les mains. Alors oui, petite eau, tu peux couler autant de mètre cube que tu le souhaites, seulement je peux avoir une incidence sur ta direction, ta puissance, et bien plus encore... Je dois tout de même l'avouer. En un an, j'ai avancé sur beaucoup de plans, beaucoup de chemins se sont éclaircis et d'autres semblent encore bien difficile à gravir mais je continues tout de même à bloquer sur quelque chose, sur quelqu'un. Je sais que ce n'est pas ce qu'il faut faire, que ce n'est pas la bonne façon de continuer ce parcours et qu'au contraire cela me fera presque reculer. Mais que puis-je y faire? Prendre mon destin en mains encore plus? Forcer le destin? Être honnête avec mon cœur? Que faire? 

Je me retrouve en plus dans une situation qui met mon cœur à l'épreuve! En effet, j'ai fait un pas vers lui... Vers cet homme qui, je crois, se foutait royalement de ce qui pouvait m'arriver. Mais il m'a appeler et rappeler jusqu'à ce que nos emplois du temps correspondent. Et nous avons discuter, pendant que toi tu continuais de couler... Inlassablement, sans ennui. Pendant plus d'une heure et demi... Il a commencé par me parler de tout ce qui allait dans sa vie, de sa copine avec laquelle il va bientôt fêter leur première année de relation... Mais pourquoi me le dire? Pourquoi? Pour me tester? Voir si je suis effectivement passé à autre chose? Quel con! Comme si j'allais le laisser me tester une nouvelle fois! Tu ne m'auras pas! La preuve en est qu'à la fin de notre discussion, il souhaitait évoquer les difficultés qu'il connaît dans son couple! Heureusement que l'eau qui coule sous les ponts m'a appris à dire "non" à ce genre de situations complexes!

Alors pourquoi? Encore ces questions débiles, sans sens! Mais non, j'arrête! Je laisse filer l'eau et je verrais ce qu'il se passe plus tard. Il y en a assez! Nous verrons par la suite... Mais j'aurais aimé avoir la force de lui dire sincèrement: 

" Je voudrais arrêter là
Me faire une raison
Me dire enfin voilà
C'est fini
Ce pont entre nous deux
C'était beau et joyeux
J'avais tant de désir mais pour deux
Bien sur j'ai peur du vide
D'être seule
Dans les moments rudes
Sans personne qui m'aime

Je t'aime encore parfois
J'ai plus l'coeur à ça

Je veux pas couper les ponts
Juste m'en éloigner
Faut bien que les gens puissent
Traverser
Et comme ca on pourrait
Encore si tu veux bien se croiser

[...]

 J'voudrais retrouver les mots
Qui t'filaient des frissons dans le dos
Un peu de volupté serait pas de trop
Comme ça on pourrait faire comme si de rien n'était"

Alors, chère eau qui coule, continues de rafraîchir mes idées, mes envies et mes besoins pour que jamais je ne coule! 

Mam'z'aile Oménie 
Etre seule sur un pont... En attendant que l'autre crée le bout qu'il manque pour pouvoir le rejoindre...



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