jeudi 25 avril 2013

Semaine 17 de l'an 2013 - Destinataire: Ma bonne étoile.

Musique de la semaine à écouter: Pour me comprendre de Michel Berger

Ma bonne étoile *

Tu es là depuis ma tendre enfance, voire même ma naissance. Tu as su me guider quand les temps étaient durs. Tu as su me faire garder foi en la vie quand plus rien n'avait de sens à mes yeux. Tu as toujours été là mais étrangement, je ne prends conscience de ta présence uniquement quand tout s'enchaîne positivement pour moi. C'est même étrange de t'écrire car en fait, je pense rarement à écrire à quelque chose de si abstrait dans une vie et pourtant si présent au quotidien. Oui, je l'avoue, je pense et je crois que tout le monde possède une bonne étoile mais qu'on n'y pense pas tout le temps.

C'est difficile de t'avouer que tu es si brillante en ce moment et tu m'apportes tant de chaleur dans ma vie que je ne souhaite en aucun cas que ta luminosité s'éteigne petit à petit. J'aimerais que tu fasses en sortes que tout continue d'avancer comme on en a l'habitude depuis un peu de temps... Mais je sais aussi que la vie ce n'est pas ça. Qu'à un moment donné, des petits cailloux viendront se glisser dans l'engrenage de la vie si bien huilé. Alors pour me souvenir qu'à certains moments tout va bien, qu'il n'y a aucune ombre au tableau (même si on se dit toujours que ça pourrait être mieux), aujourd'hui je voulais écrire que ça fait du bien d'être sur une pente positive. Je voulais faire ça afin que lorsque je n'aurais plus de sourire aux lèvres, je relise ces quelques lignes et que je m'entende dire à voix haute que la roue tourne et que bientôt tout ira mieux...

Ma bonne étoile, tu veilles sur moi. Tu veilles à ce que je trouve mon équilibre à qui j'ai écrit il y a de cela quelques semaines. Je sais que c'est toujours un chemin compliqué mais je crois que j'ai pas mal avancé depuis quelques mois. Je me sens mieux dans mes baskets. Attention je n'ai pas dit dans mon corps ni dans ma tête mais dans mes baskets! C'est pas mal, c'est un bon début, tu ne crois pas?! Car pour avancer longuement et de façon stable sur un chemin, il vaut mieux avoir de bonnes chaussures et s'y sentir bien dedans. Alors quoi de mieux que commencer par là?!

Je souhaitais aussi te remercier ma bonne étoile. En plus de tout ce que tu peux m'apporter au quotidien, tu sais aussi mettre les personnes qu'il faut sur ma route et toujours au bon moment. C'est vrai que les chemins se croisent souvent et c'est agréable de m'autoriser à faire un bout de route avec chacun d'eux... Et pour ceux avec qui j'ai pris l'autoroute, et j'espère pour encore de bons kilomètres, c'est vraiment que du bonheur. Ce n'est pas toujours facile de tisser des liens et c'est encore plus difficile quand je les coupe brutalement. Je pense que certains n'ont jamais réellement compris mes actes car avec le recul et grâce à "celle à qui peut tout entendre de moi", ce n'est pas un fonctionnement normal et je m'en excuse. Mais si tu es réellement bonne mon étoile, peut-être feras-tu en sorte que nos chemins se croisent à nouveau...? Après j'avoue qu'il y a des personnes pour qui mes raisons étaient louables et dont je ne souhaite plus avoir de nouvelles. Mais c'est mon choix comme on dit!

Couché de soleil du mois de juillet 2012 sur les Berges du Rhône. "Pour me comprendre, Pour me comprendre, il faudrait savoir qui je suis. Pour me comprendre, il faudrait connaître ma vie et pour l'apprendre devenir mon ami." M.BERGER

En tout cas, ma bonne étoile, si je t'écris cette première lettre, (première car j'espère qu'il y en aura d'autres) c'est pour me souvenir dans les moments les plus durs, ceux où je perds espoir que tu es toujours là... Et que même si je suis en colère ou dans une grande tristesse, tu m'as permis de rencontrer des personnes qui m’entourent d'amour et de bienveillance. C'est donc sans doute aussi eux, qui te permettent de tant briller ma bonne étoile.

Alors ne t'en vas jamais... Et continues de briller de mille feux!

Mam'z'aile Oménie.


jeudi 11 avril 2013

Semaine 15 de l'an 2013 - Destinataire: Ma douce liberté.

Musique de la semaine à écouter: La promesse de Grégoire en duo avec J-J Goldman

Ma douce liberté, 

Depuis que j'ai mis ma fierté de côté, je t'ai retrouvé. Tu m'avais tant manqué pourtant je ne pouvais vivre sans toi l'année dernière. J'ai envoyé ce sms et tu sais quoi? Un poids s'est volatilisé de ma tête, de mon cœur, de mes pensées... Je n'ai sans doute pas eu la réponse escomptée mais je sais que maintenant la balle n'est plus dans mon camp. Il paraît que ça se ressent quand on me voit. Un sentiment de légèreté. Un nouveau vent pur sur ma vie. Je ne sais pas réellement ce que j'attends de tout ça mais je prends. Je profite. J'apprends à re-vivre. 

"Ma liberté chérie" comme disait un grand homme. Franchement, je comprends mon Maître à penser quand il dit qu'on est tous les prisonniers de nos émotions. Je le rejoins sans concession sur ce point et pour reprendre ses mots "je suis une esclave en voie de libération". Je sais que pour avoir la sensation de t'avoir toujours près de moi, ma douce liberté, il faut que j'arrive à laisser passer les émotions. Il faut les vivre certes... Mais ne pas les retenir. Les laisser passer dans ma vie comme passent les nuages. On a besoin de ressentir pour vivre mais je ne dois pas en devenir prisonnière. Et c'est pourtant comme ça que je fonctionne. Je suis une "écorchée vive" comme me l'ont dit si souvent mes amis. Mais je ne veux plus être tiraillée entre l'envie et la fierté. J'ai envie de suivre ce que tu me dictes, ma douce liberté: j'ai envie de suivre mon instinct et ne plus rester bloquer dans ma vie par des sensations, des sentiments, des émotions... 

Je veux vivre et non plus sur-vivre! 

Il y a des moments ma petite liberté, où j'ai la sensation qu'on m'a ôté un boulet à la cheville. C'est ça, un boulet! Je crois que parfois on "traîne sa croix" comme disent certains mais j'ai vraiment eu cette impression là quand le poids de mes regrets s'est envolé. Avec toi à mes côtés, comme l'an dernier, je me sens invincible. Je crois que tout peut m'arriver à chaque coin de rue, à chaque rame de métro que je croise, à chaque regard et sourire échangés. Je respire vraiment, il n'y a plus rien qui puisse me retenir. J'ai des envies de voyages sans retour. J'ai l'espoir que cette pente magnifique ne s'arrêtera pas de si tôt. J'ai envie d'y croire. Je suis dans un élan positif alors il peut tout m'arriver, j'essaierai de le prendre du bon côté, si tu es toujours avec moi, douce liberté. 

Pas d'attachement exclusif à quelqu'un. Pas de compte à rendre à l'autre. Aller là où le vent me pousse et là où le soleil m’éblouit. Penser ce dont j'ai envie. Respirer un grand coup sans avoir quelque chose qui me bloque. Ne plus avoir de poids sur les épaules. Me sentir légère. Pas de contrainte. Juste vivre pour soi.  

"La liberté n'est pas une utopie, il suffit de rester à l'écoute et elle arrive, vous met une claque, souffle un vent de folie en nous... Mais ce n'est pas de la folie, c'est une partie de nous qu'on ne souhaite pas connaître c'est tout!" de moi pendant mes années lycée! - Vieille photos des années lycée...


Tu es comme un nouveau souffle sur ma vie. Ma liberté, tu es l'une des choses que je chérie le plus dans mon existence. Tu es le moment où tout s'arrête et où on se sent bien. Tu es un bien précieux où chaque instant vécu est plus fort encore que le moment précédent. J'aimerais que tout le monde te connaisse un jour, même si ce n'est que pour quelques minutes. C'est un ressenti étrange mêlé de lâcher-prise et de bonheur. Le simple déclic qui fait qu'à ce moment précis, nous sommes nous même. 

Je sais que tu es éphémère ma petite liberté, mais j'avoue que j'aimerais que tu ne me quittes jamais. Je souhaite au plus profond de moi que tu m'accompagnes à chaque instant... Mais comme tu es un item évanescent, j'espère simplement qu'une fois que tu seras partie, tu ne m'oublieras pas et tu reviendras me rendre quelques visites pendant les décénies qu'il me reste à vivre... 

A bientôt ma douce liberté... 

Mam'z'aile Oménie.